Séance coaching pour aider un proche 

L’idée de proposer ce dispositif est née de mon expérience professionnelle.
Les nombreuses familles en difficulté avec lesquelles j’ai pu travailler, sont en attente d’informations, d’outils et surtout de non-jugement quand à leur capacité de faire et d’affronter ce qui leur pose soucis.
Parfois il s’agissait d’enfants en rupture social, parfois d’enfants étant passés à l’acte sur eux- même ou sur un tiers. D’autres ne savaient plus comment entretenir les lien avec ce proche. 
 Quelque chose leur échappait et mêlé à de la peur, à une difficulté de vie, à de la colère, le dialogue cessait, et l’état de chacun des membres de la famille se trouvait mis à mal.

Certains membres de la familles se sentaient coupables et responsables de ce qu’il se passait pour cet enfant, cet adolescent, cet adulte en difficulté.
Parfois ils se sentaient impuissants et ne pouvaient comprendre et reparcourir ce qui avait mené à ce que la situation soit conflictuelle.

Dans tous les cas, lorsqu’il ne s’agissait pas de mener un travail thérapeutique avec l’entourage, il s’agissait de travailler sur des éléments périphériques. 

Je me suis rendue compte qu’il s’agissait de temps à autre de cerner la difficulté et de pouvoir donner de la matière à cet entourage démuni. 

Apporter une information, discuter de ce qui pourrait être pensé, de ce qui pourrait être mis en place, de ce qui pourrait être compris au travers de tel acte ou de telle parole. 

Tout cela constitue déjà les prémisses d’une aide nécessaire à l’évolution de la structure familiale. 


« Le terme est en fait issu étymologiquement du français « coche » : Le « coacher » est celui qui accompagne durant le voyage, servant de passeur et de guide. »

Pascal Barreau.